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dc.contributor.authorYetiş, Aslım Veda
dc.contributor.authorDündar, Eda Aslı
dc.date.accessioned2019-10-19T17:27:14Z
dc.date.available2019-10-19T17:27:14Z
dc.date.issued2016
dc.identifier.issn1302-9967
dc.identifier.urihttp://www.trdizin.gov.tr/publication/paper/detail/TWpBMU5UTTBOQT09
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/11421/14511
dc.description.abstractBu çalışmanın hedefi üç adet Fransızca yabancı dil öğretim kitabını kültürlerarasılık becerisi edinimini destekleyip desteklemediğini göstermek amacıyla incelemektir. Kültürlerarasılık becerisi, Diller için Avrupa ortak başvuru metninin benimsediği eylem odaklı yaklaşımın önemli bir bileşenidir. İncelenen kitaplar Türkiye'de Lise 2, Lise 3 ve Lise 4. sınıflarda kullanılan « Salut 10 », « Salut 11 » et « Salut 12 » isimli kitaplardır. İnceleme kültürlerarasılığın varlığını tespit etmeyi amaçlayan 15 soru ile gerçekleşmiştir. Yapılan incelmeler sonucunda « Salut 10 » ve « Salut 11 » isimli kitapların, bazı eksikliklere rağmen, kültürlerarasılık becerisini desteklediği, « Salut 12 » isimli kitabın ise bu beceriyi hiçbir şekilde desteklemediği görülmüştür. Bu durumda, bu kitap kültürlerarasılık becerisini çalıştırmak amacıyla yabancı dil öğretmeni tarafından temin edilen ek ders materyalleriyle (yazılı, işitsel, görsel...) zenginleştirilmeli tamamlanmalıdıren_US
dc.description.abstractl'Europe, a défini une nouvelle approche qui prend le relai sur l'approche communicative. Il s'agit de la perspective actionnelle qui constitue le dernier des 4 axes de réflexions proposés par le Cadre. Ces axes sont : 1-les 6 niveaux (A1, A2, B1, B2, C1, C2); 2-les 5 activités langagières (production écrite, compréhension écrite, production orale, compréhension orale, production orale en interaction); 3-les 3 compétences de communication (compétence linguistique, compétence socio-linguistique, compétence pragmatique); 4-la perspective actionnelle. Cette dernière est une approche d'enseignement des langues, qui, loin de rompre avec l'approche communicative (AC) si longtemps prônée, la prolonge en reprenant d'un côté sa terminologie (compétence de communication, centrage sur l'apprenant...) et, d'un autre côté, en ajoutant de nouveaux concepts (tâche non langagière, agir avec l'autre, projets, acteur social...). Outre cela, la perspective actionnelle se fixe aussi un nouvel objectif: faire acquérir aux apprenants de langue une compétence plurilingue et pluriculturelle afin de les « rendre capable d'activer une compétence communicative [...] et une compétence compréhensive des éléments culturels dont toute langue est porteuse. » (Bertocchini & Costanzo, 2008, p.85). Cette compétence compréhensive consiste, en fait, en le développement d'une dimension interculturelle nommée compétence interculturelle qui permettra de promouvoir une meilleure compréhension mutuelle et d'accepter les différences qui existent dans les sociétés qui sont aujourd'hui plurilingues et multiculturelles. L'apprenant de langue doit entretenir des relations avec des locuteurs de la langue cible en leur faisant prendre conscience de sa propre identité et, à la fois, en étant conscient de celles de ses interlocuteurs (Byram, Gribkova & Starkey, 2002, p.7). Il est question en fait de préparer les apprenants à entrer en contact avec les individus des autres cultures, à accepter les/leurs différences (valeurs, points de vue...) et à interpréter la culture d'un autre à partir de la sienne. La notion de culture, associée à la civilisation (ensemble des caractéristiques sociales, économiques, spatiales telle la géographie d'une société) et considérée comme étant un simple savoir à transmettre, n'est donc plus favorisée. De même que la culture dite cultivée/savante (la littérature, l'Histoire, les usages religieux, la géographie, etc. du pays cible) et la culture dite partagée/anthropologique (les modes de vie, les habitudes, etc. du public de la lange cible), intégrées dans les cours de langue particulièrement avec l'apparition de l'approche communicative, ont cédé leur place à l'interculturalité. Ainsi, ce dont il est question dorénavant, c'est certes encore d'un ensemble de savoirs et de pratiques mais en même temps d'un ensemble proposé à partir d'une démarche dite interculturelle qui consiste à faire prendre conscience des caractéristiques, des cultures différentes de la langue cible et de la langue source, des points de vue, des valeurs, des comportements différents des locuteurs de la langue cible et de la langue source. Cette prise de conscience se réalise en faisant réfléchir sur la culture d'origine de façon à ce que l'apprenant de la langue cible se dirige vers l'Autre, vers l'altérité (Byram et al., 2002 ; Byram (ed.), 2003 ; Springer, 2015). Il faut préciser que cette démarche interculturelle n'est pas une simple « comparaison entre deux cultures basées sur les différences ou les similitudes entre des faits, des pratiques, des coutumes, etc. » (WindmÜller, 2011, p.20). Il est question de confrontation entre la culture maternelle et la culture cible mais aussi d'un retour sur soi de l'apprenant qui consiste à se connaitre afin de se faire connaitre, à se faire comprendre par l'Autre et ainsi de mieux connaitre, comprendre et accepter dans ses différences cet Autre. C'est dans ce « souci » d'appropriation d'une conscience interculturelle qu'outre une compétence de communication (capacité à produire et à comprendre un discours dans une situation donnée), le CECR, à travers la perspective actionnelle, amplifie les travaux sur l'acquisition d'une compétence interculturelle : il revendique le développement des ouvrages, manuels de langue reposant sur l'acquisition de cette compétence qu'il considère comme la « composante clé de l'éducation à la citoyenneté européenne. » (ibid., p.21) et comme le moyen de préparer « les apprenants à vivre dans une société pluriculturelle » (ibid.). A cette compétence interculturelle, sont associées quatre composantes que l'apprenant se doit de maitriser pour accomplir un acte de communication interculturelle. Ces composantes sont : 1-les savoirs ; 2-le savoir-être ; 3-le savoir-comprendre ; 4-le savoir-apprendre/faire. Les savoirs concernent les connaissances déclaratives, la connaissance du monde, la connaissance de soi et de l'Autre. Le savoir-être, ce sont les nouvellesen_US
dc.language.isoturen_US
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/openAccessen_US
dc.subjectEğitimen_US
dc.subjectEğitim Araştırmalarıen_US
dc.titleLa Compétence Interculturelle dans Salut 10, 11 et 12en_US
dc.title.alternativeSalut 10, 11 ve 12'de Kültürlerarasılık Becerisien_US
dc.typearticleen_US
dc.relation.journalÇukurova Üniversitesi Eğitim Fakültesi Dergisien_US
dc.contributor.departmentAnadolu Üniversitesi, Eğitim Fakültesien_US
dc.identifier.volume45en_US
dc.identifier.issue2en_US
dc.identifier.startpage181en_US
dc.identifier.endpage208en_US
dc.relation.publicationcategoryMakale - Ulusal Hakemli Dergi - Kurum Öğretim Elemanıen_US]
dc.contributor.institutionauthorTuran, Servet


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